31/10

En ces temps de guerre, un pauvre bûcheron et sa femme vivent dans une grande forêt. Un jour, la femme retrouve et sauve une petite fille, apportant un changement irrévocable dans la vie du couple et de ceux dont la route croisera l’enfant… C’est le premier film d’animation de Michel Hazanavicius. C’est la meilleure sortie 2024 que j’ai vue cette année jusqu’à présent et nous sommes à la mi-décembre 2024. Il raconte une histoire se déroulant en Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale, presque comme un conte populaire. La majeure partie de l’intrigue se déroule dans une forêt si typique des contes populaires susmentionnés, racontant comment deux bûcherons adoptent une petite fille juive qui a été jetée d’un train de déportation traversant leur forêt. Elle a été jetée par son père pour la sauver d’une mort certaine à Auschwitz. Je ne vais pas rentrer dans les détails de l’intrigue pour que vous puissiez voir par vous-même, je tiens simplement à ajouter que le film atteindra une conclusion philosophique profonde. Côté technique, tout est également parfaitement réalisé. Les visuels du film sont d’une qualité exceptionnelle. Le style du dessin est juste, ni trop détaillé, ni trop brouillon, montrant principalement des scènes en basse lumière avec des nuances de gris dominantes, mettant ainsi en valeur les horreurs de la guerre la plus scandaleuse et l’émergence de l’extermination de masse de l’histoire humaine. Et puis la bande sonore, qui est sublime : La bande-son, les bruitages, la narration et le doublage (j’ai vu la version originale en français), tout cela est parfaitement adapté pour présenter ce bijou de film. En conclusion, c’est l’un des meilleurs films traitant du sujet du racisme et de la Shoah en particulier, de par sa démarche artistique et l’histoire qu’il veut raconter.

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